C'est parti !
Et ben voila, c'est mon tour de tenir un blog apres avoir longtemps decrie le principe...
Bienvenue donc sur la gazette de la pampa, LA gazette qui vous tient en haleine et vous laisse raplapla ! La bonne nouvelle pour vous chers lecteurs, c'est que notre envoye special est arrive sur place sans encombres, ou presque. Un decollage ahurissant sur Paris eclaire une nuit de pleine lune, un atterissage moins convaincant a Sao Paulo dans un fog a trancher au coupe¬coupe pour une pause de 4h assis sur un siege avec un homme affable certes mais qui s'acharnait a me faire la conversation en portugais pendant l'entrevol. Ca fait long. Arrive a Buenos Aires, ou plus exactement a 50km, je finis par monter dans un bus pas cher vers la ville apres avoir largement abuse du langage des signes aupres de tout l'aeroport. Il m'avait semble comprendre en montant qu a un moment donne le bus s'arreterait et qu'il faudrait prendre une correspondance pour le centre. Qu a cela ne tienne. Arrive le moment ou le bus s'arrete, et ou on m'indique un endroit ou attendre. Me voila seul sur le bord d'une voie rapide avec mon bardas sur les epaules, une carte de buenos aires gentiment offerte dans la main, decoiffe, si j'ose dire, par les poids lourds en circulation et surtout en proie a un terrible doute. La "correspondance" arrive, un homme du coin, la cinquantaine gominee, que j'ai surement vu comme figurant dans un film de Scorsese... Le gars, pas bavard, devine a je ne sais quoi qu'on risquait d'avoir un probleme de communication et se contente de dire le nom de ma destination d'un vague air interrogatif. Si señor. Je lui en suis reconnaissant. Enfin voila, a peine monte, c'est Mika a la radio, et Buenos Aires est finalement tres fidele au cliche a savoir qu'elle est tres europeenne et qu on ne s'y sent pas vraiment depayse. Des cables un peu partout, des voitures un peu plus vieilles, des pancartes de pub decolorees, beaucoup de vie et d'agitation dans beaucoup de pollution. Et des bidonvilles a perte de vue sur la route de l'aeroport, c'est certain.
Je suis arrive il y a deux trois heures, je suis la fameuse 9 de julio, une des plus grosses avenue de la ville ouil y a l'obelisque et le teatro colon et limite un peu le tourisme en attendant de retrouver la fille d'une amie de ma mère, que je ne connais pas encore mais qui m'accueille gentiment pour quelques jours. Ce qui me premet d'ecrire ce long premier post, je me sens oblige de dire que ce ne sera pas toujours comme ca... Chers lecteurs, voici quelques premieres photos a vous mettre sous la dent en apero, je vous promet de laisser plus de place a l'image dans la prochaine edition.