Llego a Iguazu

Je fais plutot court aujourd hui car j ecris sur un clavier espagnol dont toutes les touches sont devenues identiques a l usage. C est pas evident. Je suis parti de BA avant hier soir, et apres 14h de bus je suis donc arrive a San Ignacio, ou le bus m a laisse sur une route en terre battue ocre avec quelques batisses en tole a cote. Et des petites filles qui courent vers le visiteur en voulant vendre des cailloux ramasses sur le bord de la route... Et une femme qui passe en scooter avec ses 3 enfants dessus au milieu des poules en liberte... Je ne m etends pas.

La visite des ruines a aussi ete un moment vraiment frappant, difficile a raconter sans en faire des tartines. Juste une lumiere etrange, des cris d oiseaux partout, et personne d autre dans la cour principale de la mission, etonnament bien conservee.

Puis j ai rencontre sur la route principale deux musiciens portenos en tongues et couverts de cette poussiere ocre du coin, qui faisaient du stop. Tres sympas, on accroche vite fait et decidons de partir a Iguazu ensemble. Deux ou trois heures plus tard sur le bord de cette meme route, un de ces gros camion Ford qu on ne voit que de ce cote de l ocean nous emmene a la ville suivante avant de prendre un omnibus qui a mis 6h pour faire les 150km qui nous separaient d Iguazu. Puerto Iguazu, a 5 km des chutes, sent le Bresil a fond, ca sent la plage, il fait une chaleur a crever, c est tres touristique. Je suis en ce moment dans une auberge de jeunesse ou a peu pres tous les pays du monde sont representes et m apprete a aller boire un verre et son jumeau avec mes deux musicos avant de voir les chutes demain. Singes hurleurs et toucans au programme d une grande randonnee in the jungle.

Nouvelles photos sur BA, et nouvel album sur San Ignacio. Bises a tous.

Comments

[Jeanne]

Dis donc, je savais pas !!! Je viens de l'apprendre : tu pars, comme ça, tout seul, et t'invites pas les copains, ni les cousins ?!.. ;-)

Bon, super idée ton blog en tout cas, je me régale ! profite bien de ce voyage, mets-en plein les yeux. Je te souhaite de faire plein de belles rencontres (mais j'ai l'impression que c'est bien parti...) et je viendrai lire tes compte-rendus tous les jours, même si je sais que tu auras du mal à trouver un accès à internet partout et surtout à arriver à trouver le temps d'écrire : c'est l'aventure, la vrai ! Alors, on te pardonne d'avance...

Aproveches de todo esto, es une locura pero eso es una muy buena idea !

Tu sobrina,
Jeanne

[La Tia Cristina]

De retour d'Egypte je trouve ton blog et tous ces récits que je dévore. Je ne te savais pas si bon écrivain ni tant d'humour. J'aime bien ! Profite bien de cette aventure et mets t'en plein les mirettes ! On pense à toi. Toute la petite famille suit et commente tes péripéties. Mets-nous dans une ou deux poches de ton sac à dos. Y cuando vas a regresar, podremos hablar espanol contigo. Estupendo, no ?! Besitos. Christine

[sostomat]

j'ai oublié le merci pour le bol et le bisous d'Aurélie, oups, mais bon il faut bien commencer à mettre un peu de désordre dans ce blog.
bises

[sostomat]

eh oui, il est temps de révéler à tous qu'il te manque déjà un bout de ton sac puisqu'une paire de chaussettes est semble-t-il restée à Buenos Aires. Ca fait parti des aléas du voyage ....
Enfin voilà c'est assez drôle de savoir ce que tu fais casi en temps réel et ainsi d'apprendre comment tu as rejoins Iguazu.
Profite bien, ca va passer vite tout en te paressant beaucoup.
Un pti conseil reporté de mon grand frère qui m'a dit en voyant que mon blog était trop bien tenu: "n'oublie pas de vivre"; écrire c bien mais ca prend du temps.
Allez on se voit peut etre au Chili dis moi quand tu arrives j'y serai surement, et merci pour ces moments j'ai bien kiffé et le bol accueille chaque matin son nesquick ne t'inquiètes donc pas pour ca.
Bon voyage
Séverin ou sostomat comme tu préfères.

[pepino]

Salut toi,
Merci pour ces photos et tes commentaires. J'ai juste eu besoin de ca aussi pour un peu mieiux te "suivre":
http://www.routard.com/guide_carte/code_dest/argentine.htm
J'attends la suite avec impatience.
La bise,
Olivier